Ouvert à tous les licenciés du TCSL
Référent : André VERANY
Assistants: Eric COUFOULIN et Olivier VAREILLES
Tir aux Armes Réglementaires
Épreuve Carabine 22LR semi-auto
Le règlement TAR comportait depuis son origine, il y plus de 10 ans, une seule épreuve Pistolet-Revolver se tirant à l’arme de poing et pour partie sur des cibles métalliques carrés placés à 25 m.
Le règlement dans sa version 2016 officialise une épreuve se tirant exclusivement sur des cibles métalliques basculantes (sur axe) de type biathlon de diamètre 11.5 cm, blanche sur fond sombre, à 25 et 50 m avec des carabines 22LR semi-auto ayant l’apparence d’une arme militaire.
Un stand est en cours d’installation et fonctionne dans l’espace entre le 50 m 22LR et le stand Armes Anciennes.
Ce stand sera ouvert en présence d’un responsable.
L’épreuve se déroule de la manière suivante :
- 1 série de 10 balles d’essai en 30 secondes à la distance choisie par le tireur
- 1 série de 10 coups de match en 30 secondes (précision) – 5 cibles à 25 m et 5 cibles à 50 m. Soit un temps de 3 secondes par coup.
- 1 série de 10 coups en 20 secondes (vitesse) – 5 cibles à 25 m et 5 cibles à 50 m. Soit un temps de 2 secondes par coup .
- Ordre de tir libre
- 10 points par cible tombée
- Tir debout sans appui ni bretelle
Partie technique :
Le choix du matériel
- Toute carabine 22LR semi-auto ayant l’apparence d’une arme militaire :
Erma , Gevarm , Unique type USM1 ou Famas, Ruger 10/22 avec la crosse ad hoc.
- Des copies de kalachnikov, M16 et autres de fabrication italienne (Armi Jager) des années 1970/1980.
- Des copies de type M16 et M4 et autres fusils d’assaut modernes, …..
- Théoriquement aussi, toute arme militaire semi-auto équipée de sa conversion 22LR : M16, FAL, ….
Le règlement ne spécifie pas si l’apparence d’une arme militaire doit être d’origine ou peut résulter de la modification d’une carabine existante ni jusqu’ou vont les apparences.
Si le règlement doit être interprété strictement, cela exclu les versions 22LR de pistolets mitrailleurs.
Le règlement n’indique rien sur l’usage d’un mode de visée d’origine ou adapté de type point rouge, lunette (de faible grossissement max 3), réticule illuminé : pas interdits donc autorisés.
Tous ces types de visée apportent une amélioration certaine de la précision.
La technique
Cette discipline à l’air facile tant que l’on n’a pas essayé !
Il est relativement aisé de faire tomber 5 cibles à 25 m assez rapidement.
Enchaîner à 50 m dans le temps restant pour obtenir régulièrement un résultat supérieur à 140 ou 160/200 l’est beaucoup moins.
Les septiques pourront essayer de voir sans entraînement quelle est leur proportion moyenne d’impact debout sur 10 coups sans appui et sans désépauler à 50 m dans un visuel de 11.5 cm.
Un réglage précis d’un point d’impact correspondant au centre de la cible, au point visé est indispensable.
La position de départ debout, le fusil tenu horizontalement à hauteur de la hanche, la prise de visée et le balayage latéral des deux séries de cibles, la gestion de la respiration, nécessitent d’acquérir un geste technique équivalent à celui nécessaire pour le sanglier courant.
La maîtrise des fondamentaux du tir debout de précision type ISSF Air Comprimé ou 22LR reste nécessaire, ainsi que de bonnes notions des positions de tir dynamique et en mouvement.
Les munitions
Pour obtenir le moins d’écart possible entre 25 et 50 m et avoir une bonne efficacité, des 22LR rapides ou hautes vitesses de qualité sont bien utiles, comme un fonctionnement mécanique parfait :
En 30 ou 20 secondes, il reste peu de temps pour régler un incident comme d’aller chercher un étui coincé au mauvais endroit (il n’y pas de contrepèterie).
Une discipline fun et ludique, quoique technique, qui consomme allégrement 100 cartouches à la séance.
Hors compétition officielle, rien n’interdit de participer avec une 22LR « civile ».
Sortez les 22LR semi-auto de leur placard, pour une fois qu’une discipline sportive permet de tirer avec autre chose que des armes de match profitons-en !